Quelques témoignages

Des voix qui changent le monde

Les parcours des rescapés sont variés, marqués par des réalités complexes et des raisons de départ multiples. Dans leurs pays d’origine, ils font souvent face à des inégalités profondes et des risques élevés. Leur décision de partir découle de facteurs complexes, comme le contexte politique, socioéconomique ou sécuritaire, ainsi que de leur situation familiale.

Pour certains, fuir est une question de survie face à la guerre, aux persécutions ou à la violence. D’autres n’ont eu d’autre choix que de partir pour trouver un emploi et soutenir leur famille, tandis que certains cherchent une éducation ou simplement un avenir meilleur.

Famille Gréco-albanaise

« Dimanche dernier, nous avons accueilli une famille gréco-albanaise pour un déjeuner. Ils se sont intégrés par le travail, ayant appris le français en exerçant leurs métiers. Le mari, arrivé en France avant sa femme et leurs deux enfants, est conducteur de transport, tandis qu’elle travaille comme femme de ménage. Leurs enfants, en CM1 et en 5ème, suivent leur scolarité avec assiduité. Leur volonté de s’intégrer et leur engagement au travail témoignent de leur détermination à construire une nouvelle vie ici. »

Hassan

Chaque année des réfugiés fuyant la guerre et les persécutions risquent leur vie pour rejoindre un pays où ils pourront vivre en sécurité. Quelle image ont-ils de l'Europe avant leur départ, et une fois arrivés sur le continent ? Paroles des réfugiés est une série de 5 vidéos témoignages de migrants réalisée par France terre d'asile en avril 2014 avec le soutien du ministère français des Affaires étrangères et de la Commission européenne afin d'enrichir les débats sur le rôle de l'Europe en matière d'asile et d'immigration.

Famille ukrainienne

« Nos trois amies ukrainiennes tracent maintenant leur parcours à Lyon. Elles suivent des études supérieures (IAE, université) et avancent avec détermination. Pour l’une d’elles, la vie a pris un tournant heureux avec la naissance d’une petite fille, âgée de deux mois. Leur histoire, entre résilience et adaptation, nous montre une belle force d’intégration et un amour indéfectible pour leur famille et leurs projets d’avenir.»

Lusiné

« Lusiné rencontre des difficultés avec la langue, ne parle pas toujours correctement et n’écrit pas encore. Elle assiste sans grand enthousiasme aux cours de FLE à Craponne, et malgré la disponibilité de Muriel, qui enseigne à domicile, Lusiné n’a jamais le temps d’y assister. Son fils, Tigran, en seconde à Branly, reste très lié à ses amis d’origine arménienne et russe. Bien que Tigran ait refusé de redoubler au collège, il avance à son rythme. Le chemin est encore long pour Lusiné, mais elle continue à persévérer. »

Les témoignages

Quelques témoignages Les parcours des rescapés sont variés, marqués par des réalités complexes et des raisons de départ multiples. Dans leurs pays d’origine, ils font souvent face à des inégalités profondes et des risques élevés. Leur décision de partir découle de facteurs complexes, comme le contexte politique, socioéconomique ou sécuritaire, ainsi que de leur situation familiale. Pour certains, fuir est une question de survie face à la guerre, aux persécutions ou à la violence. D’autres n’ont eu d’autre choix que de partir pour trouver un emploi et soutenir leur famille, tandis que certains cherchent une éducation ou simplement un avenir meilleur.

Hasmik

« Grâce au soutien inestimable de nos professeurs de FLE, Hasmik a réussi un véritable exploit. Elle est arrivée ici il y a plus de cinq ans sans connaître l’alphabet latin, et aujourd’hui, elle nous offre un texte manuscrit appliqué, témoin de son parcours exceptionnel. Ce chemin d’apprentissage n’a pas été facile, et malgré sa discrétion – due à un passé difficile marqué par la perte de son mari dans des circonstances violentes – Hasmik a trouvé la force de s’exprimer, même au travers d’un enregistrement sur WhatsApp. Elle représente une résilience inspirante pour nous tous. »